Ils englobent généralement les ordures de bureau (papier, emballage, équipements informatiques, etc.), des matériaux usés (plastiques, verres, chaises, produits textiles…) et les matières organiques (notamment celles issues de la restauration). Si l’on part de cette définition, on peut dire que les DIB ne sont pas dangereux ni inertes. C’est la raison pour laquelle, ils sont à distinguer des déchets radioactifs, qui sont néfastes à l’environnement et à la santé humaine. Par contre, les DIB doivent être valorisés. Comment cela est-ce possible ? Eh bien, en adoptant les meilleurs moyens de gestion existants.
L’obligation de valoriser des DIB
Même si les déchets industriels banals ne sont pas dangereux, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne présentent aucune menace pour l’environnement. Effectivement, s’ils ne sont pas traités, leur prolifération peut entraîner la pollution, la destruction de l’habitat naturel et l’insalubrité de la ville. C’est pour laquelle la loi impose à toute personne morale qui en détient d’assurer leur élimination. En grande ville Paris ou Lyon par exemple le détenteur de déchets dib est invité à établir la bonne stratégie de collecte afin de limiter le coût de la gestion et des éventuelles contraintes. Sur ce point, il existe deux possibilités : soit il décide de valoriser ses propres déchets, soit il engage à tiers collecteur pour le faire. Parfois, il arrive souvent que la commune s’en charge. Si c’est le cas, alors il faudra payer une redevance.
Les modes de traitement des DIB
La gestion des déchets industriels banals fait partie des objectifs d’une entreprise. Ainsi, avant le traitement proprement dit, il établit un diagnostic. Celui-ci consiste généralement à faire un inventaire des résidus produits par le détenteur. C’est ainsi que l’on pourra les trier en fonction de leur nature respective. S’il s’agit des déchets valorisables, c’est-à-dire qui peuvent encore être utilisés une deuxième fois, alors, ils peuvent être vendus ou revalorisés par d’autres industries. Dans la majorité des cas, ces produits ne passent pas par le centre de tri. Par contre, si les déchets doivent être recyclés, en ce sens qu’ils ont besoin de transformation avant d’être utilisés (textiles, le bois, les métaux, etc.), dans ce cas, ils passent par le centre de tri, avant d’être valorisés. Et enfin, ceux qui ne sont plus valorisables sont tout de suite incinérés.
Les règles à respecter en matière de DIB
Afin de protéger l’environnement, la loi prévoit des restrictions en matière de gestion des DIB. À titre d’exemple, le règlement relatif aux déchets d’emballage interdit que l’on brûle ces résidus. Ils doivent être recyclés ou revalorisés par leur détenteur. Cette règle ne s’applique que pour les personnes morales qui sont concernées. L’incinération n’est pas non plus recommandée pour certains déchets, afin de respecter les règles sanitaires et d’hygiènes. C’est également le cas du dépôt des déchets dans un lieu quelconque, car cela risque de provoquer des dégâts à l’environnement et à la santé humaine. Quoi qu’il en soit, les DIB doivent toujours passer par les étapes de traitement : le stockage chez le détenteur, la collecte ou l’enlèvement, le transport et enfin le traitement ultime ou final.
Commentaire